Une classe moyenne en plein essor. Une société plus soucieuse de sa santé. L’émergence du commerce électronique. La consommation de produits de la mer devrait continuer à augmenter dans les années à venir, grâce à des changements démographiques favorables et à des avancées technologiques qui améliorent l’accès à la nourriture. Cependant, la réalité d’un monde aux ressources limitées et d’une population mondiale qui devrait atteindre 9,8 milliards de personnes d’ici 2050 joue un rôle tout aussi important dans la croissance de la consommation de produits de la mer.
À une extrémité du spectre se trouve la volonté : Les gens veulent, et peuvent, manger plus de produits de la mer. À l’autre bout du spectre, il y a le besoin : Comment le monde peut-il nourrir 2,2 milliards de bouches supplémentaires d’ici à 2050 ?
Voici quatre raisons pour lesquelles les fruits de mer devraient, et vont, jouer un rôle plus important dans votre vie dans les années à venir. Allez-y, mangez plus de produits de la mer !
L’envie :
- 1) En moyenne, 160 millions de personnes rejoindront la classe moyenne chaque année au cours des cinq prochaines années. La grande majorité (88 %) du prochain milliard de personnes qui entreront dans la classe moyenne sera asiatique. Une plus grande richesse s’accompagne d’une amélioration du régime alimentaire, c’est-à-dire que davantage de personnes mangent plus de protéines en Asie, où la consommation de produits de la mer est déjà relativement élevée. Et avec l’émergence du commerce électronique, les fruits de mer, première denrée alimentaire commercialisée dans le monde, deviennent de plus en plus accessibles.
- 2) En plus d’être une riche source de protéines de haute qualité, faciles à digérer et contenant tous les acides aminés essentiels, les fruits de mer fournissent des graisses essentielles (telles que les acides gras oméga-3 à longue chaîne comme le DHA et l’EPA), des vitamines (D, A et B) et des minéraux (tels que le calcium, l’iode, le zinc, le fer et le sélénium).
- 3) Les fruits de mer fournissent à plus de 3,1 milliards de personnes près de 20 % de leur apport moyen en protéines animales par habitant, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Les fruits de mer représentent 17 % de l’apport en protéines animales de la population mondiale et 6,7 % de l’ensemble des protéines consommées. Avec une population mondiale qui devrait atteindre 9,8 milliards de personnes d’ici 2050, ces chiffres ne peuvent qu’augmenter.
- 4) Dans un monde où les ressources sont limitées, la nécessité de produire des aliments de manière plus efficace et plus responsable est évidente. Si l’on compare la capacité d’un animal à conserver les protéines et l’énergie et à transformer les aliments en chair, le poisson est de loin le gagnant. Un exemple concret : Un poisson nourri avec 100 kilogrammes d’aliments produit 61 kilogrammes de viande comestible. À l’inverse, un poulet nourri avec 100 kilogrammes d’aliments produit 21 kilogrammes de viande comestible. Pour les porcs et les vaches, ce chiffre est encore plus bas : 17 kilogrammes et 4 à 10 kilogrammes, respectivement.
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